Randonner, s'évader, découvrir, explorer
Cotation d’une randonnée
Évaluer une randonnée est une réaction évidente avant de se lancer ! Mais il y a plusieurs critères à considérer : la longueur (en temps et en distance), le dénivelé (montée, descente), la technicité (type et état du chemin) et les risques (chemin entouré de champs ou au bord d’une falaise…).
Chaque agence de voyage, chaque éditeur de guide de randonnée, chaque association propose son système de cotation. Pour s’y retrouver, la Fédération Française de Randonnée Pédestre propose un système de cotation au niveau national basé sur 3 critères :
- l’effort (système de calcul IBP index/ FFRandonnée)
- la technicité (présence ou non d’obstacles plus ou moins importants)
- le risque (gravité plus ou moins importante des accidents corporels en cas de chutes ou glissades)
L’ensemble de ces 3 critères permet donc d’évaluer la difficulté d’un circuit de randonnée.
Effort
Cela détermine la difficulté physique de la randonnée et permet de savoir quelles forces physiques il faudra mobiliser. Cet indice est calculé grâce à un système qui analyse le tracé numérique (GPS) du circuit. Ce système de calcul créé par la fédération et IBP est utilisable en ligne sur :
https://www.ibpindex.com/ibpindex/analyser.php
Le résultat dépend de la distance, du dénivelé, de la durée, les changements de pente (montée/descente), les altitudes maximum et minimum, les pourcentages de montée et de descente…
Niveau 1, qualifié de Facile. La randonnée pédestre est sans difficulté physique particulière. Ce niveau correspond aux promenades et aux balades. | |
Niveau 2, qualifié d’Assez Facile. La randonnée pédestre présente peu de difficulté physique. Ce niveau correspond aux promenades et à de petites randonnées. | |
Niveau 3 qualifié de Peu Difficile. La randonnée pédestre nécessite un certain engagement physique qui reste toutefois mesuré. Ce niveau correspond à des randonnées pédestres modérées. | |
Niveau 4 qualifié d’Assez Difficile. La randonnée pédestre présente des difficultés et nécessite un engagement physique certain. Ce niveau correspond à des randonnées pédestres plus soutenues. | |
Niveau 5 qualifié de Difficile. La randonnée pédestre présente des difficultés et nécessite un engagement physique important. Ce niveau correspond à des randonnées pédestres très soutenues. |
Technicité
La technicité correspond à la difficulté technique, c’est-à-dire la présence plus ou moins forte d’obstacles et leur importance.
Niveau 1 : FACILE : Itinéraire ou portion d’itinéraire ne présentant quasiment aucun obstacle particulier, ni quasiment aucune difficulté de progression (ex : parcours urbain). La pose du pied s’effectue à plat, en tout endroit du support. | |
Niveau 2 : ASSEZ FACILE : Itinéraire ou portion d’itinéraire présentant des obstacles d’une taille inférieure ou égale à la hauteur de la cheville. La pose du pied s’effectue en recherchant des zones « à plat », ou « confortables » du support, assez facilement repérables. | |
Niveau 3 : PEU DIFFICILE : Itinéraire ou portion d’itinéraire présentant au moins un obstacle d’une taille inférieure ou égale à la hauteur du genou. La pose du pied s’adapte à l’irrégularité du support. Le placement des appuis se fait sur les zones de meilleure adhérence. | |
Niveau 4 : ASSEZ DIFFICILE : Itinéraire ou portion d’itinéraire présentant au moins un obstacle d’une taille inférieure ou égale à la hauteur de la hanche. La pose du pied (pointe ou talon) s’adapte à l’irrégularité générale du support. L’utilisation des bâtons est nécessaire à un bon équilibre. | |
Niveau 5 : DIFFICILE : Itinéraire ou portion d’itinéraire présentant au moins un obstacle d’une taille supérieure à la hauteur de la hanche. Les franchissements nécessitent l’utilisation des mains. Les passages peuvent être ou sont sécurisés par des équipements. Les bâtons peuvent être une gêne à la progression. |
Risque
Le risque correspond au risque d’accident corporel consécutif à une chute ou une glissade donc lié à la configuration topographique des lieux pendant la randonnée.
Niveau 1 – FAIBLE : niveau faible de risque d’accidents. L’exposition au danger peut être qualifiée de mineure. Exemples : chemin blanc en forêt, voie verte, itinéraires urbains avec aménagements piétonniers, itinéraires ruraux sans accidents de terrain marqués… | |
Niveau 2 : ASSEZ FAIBLE : niveau assez faible de risque d’accidents. L’exposition au danger demeure limitée. Les blessures sont possibles mais mineures (exemples : chemin au relief assez marqué avec présence possible de talus, luxation et entorses possibles en cas de chute…). | |
Niveau 3 : PEU ÉLEVÉ : niveau peu élevé de risque d’accidents. L’exposition au danger est avérée (exemple : itinéraire vallonné exposant le randonneur sur certains passages à de graves blessures, fractures…). | |
Niveau 4 : ASSEZ ÉLEVÉ : niveau assez élevé de risque d’accidents. L’exposition au danger peut être qualifiée de forte. Les possibilités de blessures graves sont réelles et multiples. Le danger de mort est possible (exemple : itinéraire de randonnée de montagne présentant des passages délicats à fort dévers, pentes raides exposées multiples, équipement possible, présence de barres rocheuses…). | |
Niveau 5 : ÉLEVÉ : niveau élevé de risque d’accidents. L’exposition au danger peut être qualifiée de « maximale ». Le danger de mort est certain en cas de chute (exemple : itinéraire de type alpin avec engagement physique total, falaises, barres rocheuses multiples, itinéraires pouvant être équipés de prises et de mains courantes). |