Le patrimoine du massif Mézenc Gerbier

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Églises et chapelles

Sur le massif, les amateurs d’art roman peuvent découvrir de nombreuses petites églises rurales datées du XIe ou XIIe siècle. Bien souvent, il s’agissait d’une nef très simple, à laquelle on a ajouté plus tard, avec l’accroissement de la population, des chapelles latérales et enfin un clocher-mur, appelé aussi clocher-peigne.

Plus rarement, on peut découvrir par-ci par-là, une petite chapelle, comme celle de Soutron au sommet du rocher éponyme, ou celle de la Chapelette.

Parfois, on peut également découvrir, au bord d’un chemin, un oratoire dédié à Saint-Roch, saint patron des pèlerins et protecteur des animaux, ou Saint-Régis, apôtre du Velay-Vivarais.

Les maisons de Béates

Au cours de nos randonnées dans le massif, si nous traversons de typiques hameaux, nous verrons souvent des petites maisons en pierres avec une cloche sur le toit ou en façade. Ce sont des constructions typiques du Velay appelées « maisons de Béates » ou « assemblées« . Celles-ci étaient habitées par les béates, des femmes célibataires chargées de l’instruction religieuse des enfants dans les coins éloignés des églises. Ces dames laïques enseignaient également les rudiments scolaires, la lecture et éventuellement l’écriture et le calcul. Mais souvent, une des principales tâches des béates était l’enseignement de la dentelle au carreau pour les jeunes filles. Elles ont disparu au cours du XXe siècle.

Mais je vous en dirai plus au cours des randonnées que je vous propose !

Le Pays des Trois Toits

Les fermes et autres bâtiments étaient, jusqu’à l’arrivée des véhicules à moteur, construits avec des matériaux locaux. En effet, le transport de matériaux lourds était très réduit. Sur les hauts-plateaux du Mézenc Gerbier, on construisait les murs avec les pierres du sol, essentiellement le basalte, roche volcanique dense et sombre. Quant aux toitures, si on avait la chance d’habiter à côté d’un volcan phonolitique, alors on couvrait les fermes de lauzes de phonolite (pierres plates et sonores). Sinon, on se contentait de la paille du seigle cultivé dans les environs. Et si on ne trouvait pas de seigle à proximité, alors c’est le genêt purgatif qui était utilisé, surtout côté ardéchois.

En randonnée, nous pouvons parfois apercevoir quelques fermes encore couvertes de ces matériaux : les trois toits !

Autres éléments du patrimoine

Mais le patrimoine du massif Mézenc Gerbier Meygal est aussi riche d’autres bâtiments. N’oublions pas les fours à pain, les moulins à eau, les lavoirs, les métiers à ferrer, les fontaines, les croix (très nombreuses) et quelques châteaux du Moyen-Âge…

Or, ce patrimoine est très diffus ; en effet, on pourrait le qualifier de patrimoine « de tous les jours » ! on le trouve « un peu partout ». Donc le meilleur moyen de le découvrir, c’est la marche à pied ! Il y a un nom pour ce patrimoine rural, utilisé par tous les habitants quotidiennement. C’est le patrimoine vernaculaire.

La zone la plus riche en patrimoine sur le massif est le secteur du Meygal. C’est autour de Saint-Julien-Chapteuil que ce patrimoine est le mieux conservé. D’ailleurs, c’est souvent près de Saint-Julien que nous allons marcher pour découvrir ce patrimoine.

Et oui, on ne s’ennuie pas lorsque l’on marche sur le massif Mézenc Gerbier Meygal ! Alors ça vous tente ? découvrez les circuits de randonnée que je vous propose :